OBJECTIVE: To describe the use of episiotomy among Vietnamese-born women in Australia, including risk factors for, and pregnancy outcomes associated with, episiotomy. METHODS: This population-based, retrospective cohort study included data on 598 305 singleton, term (i.e. > 37 weeks' gestation) and vertex-presenting vaginal births between 2001 and 2010. Data were obtained from linked, validated, population-level birth and hospitalization data sets. Contingency tables and multivariate analysis were used to compare risk factors and pregnancy outcomes in women who did or did not have an episiotomy. FINDINGS: The episiotomy rate in 12 208 Vietnamese-born women was 29.9%, compared with 15.1% in Australian-born women. Among Vietnamese-born women, those who had an episiotomy were significantly more likely than those who did not to be primiparous, give birth in a private hospital, have induced labour or undergo instrumental delivery. In these women, having an episiotomy was associated with postpartum haemorrhage (adjusted odds ratio, aOR: 1.26; 95% confidence interval, CI: 1.08-1.46) and postnatal hospitalization for more than 4 days (aOR: 1.14; 95% CI: 1.00-1.29). Among multiparous women only, episiotomy was positively associated with a third- or fourth-degree perineal tear (aOR: 2.00; 95% CI: 1.31-3.06); in contrast, among primiparous women the association was negative (aOR: 0.47; 95% CI: 0.37-0.60). CONCLUSION: Episiotomy was performed in far fewer Vietnamese-born women giving birth in Australia than in Viet Nam, where more than 85% undergo the procedure, and was not associated with adverse outcomes. A lower episiotomy rate should be achievable in Viet Nam.
OBJETIVO: Describir el uso de la episiotomía entre mujeres vietnamitas en Australia, incluidos los factores de riesgo y los resultados en el embarazo asociados a esta. MÉTODOS: Este estudio de cohortes retrospectivo basado en la población incluyó datos de 598 305 partos vaginales únicos, prematuros (esto es, > 37 semanas de gestación) y en posición cefálica entre 2001 y 2010. Los datos se obtuvieron de conjuntos de datos de nacimientos y hospitalización asociados y validados a nivel de la población. Se utilizaron tablas de contingencia y análisis multivariados para comparar los factores de riesgo y los resultados de los embarazos entre las mujeres que tuvieron o no una episiotomía. RESULTADOS: La tasa de episiotomías entre 12 208 mujeres vietnamitas fue del 29,9%, comparada con el 15,1% de las mujeres australianas. Entre las mujeres vietnamitas, aquellas que se habían sometido a una episiotomía tenían muchas más probabilidades de ser primíparas, dar a luz en un hospital privado, tener un parto provocado o someterse a un parto instrumental. En estas mujeres, someterse a una episiotomía se asoció con hemorragias postparto (cociente de posibilidades ajustado, CPa: 1,26; intervalo de confianza del 95%, IC: 1,08-1,46) y hospitalización postnatal durante más de 4 días (CPa: 1,14; 95% IC: 1,00-1,29). La episiotomía se asoció de forma positiva con un desgarro perineal de tercer o cuarto grado solo entre las mujeres multíparas (CPa:) 2,00; 95% IC: 1,31-3,06); mientras que dicha asociación fue negativa entre las mujeres primíparas (CPa: 0,47; 95% IC: 0,37-0,60). CONCLUSIÓN: La incidencia de la episiotomía en mujeres vietnamitas que dieron a luz en Australia fue mucho menor que en Viet Nam, donde más del 85% se somete a este procedimiento, y no estuvo asociada a resultados adversos. Debería ser posible alcanzar una tasa de episiotomía menor en Viet Nam.
OBJECTIF: Décrire le recours à l'épisiotomie chez les femmes nées au Viet Nam et accouchant en Australie, y compris les facteurs de risque et les répercussions sur la grossesse associées à l'épisiotomie. MÉTHODES: Cette étude de cohorte rétrospective axée sur la population a inclus des données de 598 305 singletons nés par voie vaginale, à terme (à savoir > 37 semaines) et en présentation céphalique entre 2001 et 2010. Ces données ont été obtenues à partir d'informations associées et validées sur les naissances au niveau de la population et les hospitalisations. Des tableaux de contingence et une analyse multicritères ont été utilisés pour comparer les facteurs de risque et l'aboutissement de la grossesse chez les femmes qui ont ou n'ont pas subi d'épisiotomie. RÉSULTATS: Le taux d'épisiotomie chez 12 208 femmes nées au Viet Nam a été de 29,9%, par rapport à 15,1% chez les femmes nées en Australie. Parmi les femmes nées au Viet Nam, la probabilité d'être primipares, d'avoir accouché dans un hôpital privé, d'avoir induit le travail ou subi un accouchement par instruments était considérablement supérieure chez celles qui avaient subi une épisiotomie que chez celles qui n'en avaient pas subi. Chez ces femmes, l'épisiotomie a été associée à une hémorragie du post-partum (odds ratio ajusté, ORa: 1,26; intervalle de confiance IC à 95%: de 1,08 à 1,46) et à une hospitalisation postnatale pendant plus de 4 jours (ORa: 1,14; IC 95%: 1,00-1,29). Chez les femmes multipares seulement, l'épisiotomie a été positivement associée à une déchirure périnéale du troisième ou quatrième degré (ORa: 2,00; IC 95%: 1,31 à 3,06); en revanche, chez les femmes primipares, l'association a été négative (ORa: 0,47; IC 95%: 0,37 à 0,60). CONCLUSION: L'épisiotomie a été réalisée chez beaucoup moins de femmes nées au Viet Nam et accouchant en Australie que chez celles qui ont accouché au Viet Nam, où plus de 85% subissent la procédure, et elle n'a pas été associé à des résultats négatifs. Une baisse du taux d'épisiotomie devrait être possible au Viet Nam.